INFOS DE SAISON

31/01/2022 15:36

 

Bonjour à toutes et tous !

 

Après les vœux occidentaux, je vous envoie aujourd’hui mes souhaits les plus chaleureux pour vous et vos proches en cette nouvelle année du calendrier oriental.

Nous voilà dans une année Tigre et nous rentrons dans la période BOIS (Foie et Vésicule Biliaire) du calendrier oriental dans une année Bois en excès. Ca va être très intéressant à observer !

Ci-dessous, vous trouverez un texte sur l’influence du Tigre sur une année. Vous comprendrez alors l’importance de respirer consciemment pour faire descendre l’énergie montante du Bois et éviter que le Métal en nous (Poumons, Gros Intestin) prenne le contrôle du Bois, qui, cette année aura tendance à partir dans les excès.

Dans toutes les médecines ancestrales empiriques telles que la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) mais aussi les médecines traditionnelles Ayurvédique Indienne, Tibétaine, Vietnamienne, Coréenne, Thaïlandaise, Amérindiennes, les guérisseur(e)s, etc. , nous retrouvons la notion de cycles et de saisons. Toutes les traditions multi-millénaires affirment que la santé passe par un ré-alignement avec la Nature dont nous faisons partie. Remettre par exemple la colonne vertébrale dans son alignement entre le haut et bas, entre ciel et terre.  Remettre les organes dans leurs bons mouvements, leurs respirations primaires. Remettre du mouvement dans le corps pour éviter que les eaux stagnent. Etc. C’est mon travail de vous y aider.

 

La période Eau de l’Hiver est donc terminée. Nous avons passé le solstice le 21 décembre dernier, le pic de yin. Ensuite, les jours ont commencé à rallonger, le yang naissant grandissant vers le printemps, la saison du Foie et de la Vésicule Biliaire. Le pic du yang sera le 21 juin, solstice d’été.

Avez-vous vu les perce-neige, les primevères, les bourgeons, les jeunes pousses …. ? Toute la nature est en éveil. Enfin ! Sentez-vous monter en vous une impatience plus ou moins contrôlée de vous lancer dans le grand ménage et/ou le jardinage, une envie qui démange de bouger, d’explorer, de sortir de votre tanière ?, ou un estomac qui se met progressivement à la diète ? Etc.

A ce sujet, je vous transmets un article que je trouve très complet sur le JEUNE INTERMITTENT car cette saison est le moment idéal pour mettre le foie, la vésiculaire biliaire et le reste de nos organes digestifs au repos.

 

Et pour mieux vous faire comprendre l’élément Bois de la multimillénaire médecine orientale, voici un extrait d’un texte de médecine traditionnelle chinoise écrit par une praticienne occidentale. Son livre est un livre de référence lors des études de Shiatsu et de Qi Gong.

En espérant que vous allez au mieux dans cette période bousculée et que vous arrivez malgré tout à trouver du temps pour vous !

 

Bon Qi !

 

Sandrine

PS :     -  j’ai souligné en gras les mots importants pour une relecture plus rapide.

 

Sandrine Dolader

06 81 89 86 74

www.sandrinedolader.eu

Thérapeute accompagnatrice sur le chemin de la santé au naturel.

-          Shiatsu bien-être et thérapeutique, Fasciathérapie et Médecine Traditionnelle Chinoise

-          Soins énergétiques psycho-corporels

-          Endocrino-Psychologie

-          Massages bien-être et thérapeutiques

-          Lifting Manuel du visage et/ou du corps (massages remodelants)

-          Qi Gong de Santé www.leQiGongNomade.com

 

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Extraits du livre Les cinq saisons de l’énergie. La Médecine chinoise au quotidien. De Isabelle Laading. Editions Désiris.

 

Le Printemps – L’élément (/ Mouvement) BOIS

 

            « (…) Je nais, je nais, je nais avec ce qui est là naissant, je suis uni à la croissance, aux sourds abords de tout ce qui m’entoure et qui pullule et se propage en humidité dense, en étamines, en tigres et en gelées.

Je fais partie de la fécondité et grandirai tandis que grandissent les vies : je suis jeune avec la jeunesse de l’eau, je suis lent avec la lenteur du temps, je suis pur avec la pureté de l’air, sombre avec le vin de la nuit ; je ne me figerai qu’une fois devenu ce minéral qui ne veut plus voir ni entendre ni contribuer à ce qui nait et grandit»

                                               Pablo Neruda  dans Mémorial de l’île noire, Gallimard Poésies 1983

 

Le Bois dans le Yi King

La Tradition chinoise nous dit qu’au printemps,  les souffles du Ciel et de la Terre s’unissent à nouveau, s’épousent, animant toute forme de vie d’un souffle yang ascensionnel. Dans le livre du Yi King, Livre des Mutations, les 8 trigrammes de base qui permettent de composer les 64 hexagrammes sont, entre autres, émanations de l’énergie propre à chaque saison. Le dynamisme des souffles qui animent l’être et son environnement selon le cycle des saisons est appelé l’ordre intérieur du monde ou ordre du Ciel Postérieur. Selon cet ordre, le printemps est caractérisé par les trigrammes Tchen  « l’éveilleur, le tonnerre» associé à l’Est et Souen « le vent, le doux, le pénétrant » associé au Sud-Est. Tchen nous donne l’image de la force créatrice, celle du Soleil levant, naissance du Yang. Souen, le vent, présence impalpable et pénétrante, sous-tend l’idée de mobilité. Tchen, « ce coup de tonnerre », est plus qu’une simple décharge électrique passagère. Il prend la forme d’un dynamisme qui progresse en intensité tout au long des 3 mois où progresse cette saison. Le « jeune yang » culmine à l’équinoxe qui se déploie dans l’expression du yang maximum en été.

 

Caractéristiques du Bois et du printemps

Si la qualité énergétique des saisons est symbolisée dans la Tradition chinoise par des trigrammes et par la dynamique du yin et du yang, elle l’est aussi par les éléments. Le Bois présente les caractéristiques du printemps ; non seulement à travers l’image de l’arbre mais de tous les végétaux. Souplesse, phototropisme et donc croissance ascendante. Nous sommes bien-sûr à même d’observer dans la nature cette poussée ascensionnelle vers la lumière, cet éveil brusque et puissant de tout règne animal et végétal ; mais le bon sens veut que l’homme ne soit pas tenu isolé de cette mouvance printanière. En effet, la qualité énergétique du printemps qui anime les phénomènes naturels se manifeste activement dans l’être humain de multiples manières. Partie intégrante de la nature, l’homme au printemps s’éveille lui aussi; il ressent le besoin de faire peau neuve, de se dégager de la torpeur dans laquelle l’avait plongé l’hiver. Naissance et jaillissement : la terre ouvre ses pores, délivre les jeunes pousses, le corps s’étire et se déploie. La chrysalide se métamorphose en papillon. Si nous avons pu réaliser en nous l’enracinement propre à l’hiver, développer une certaine concentration de forces intérieures, nous pouvons, à l’instar des végétaux, nous épanouir dans l’espace. Au cœur de l’arbre monte la sève, le corps se dresse vers la lumière. Mille nuances de vert dessillent nos yeux et nourrissent notre foie, organe très actif au printemps.

 

Le printemps mobilise donc les phénomènes naturels et notre corps. Le jeune yang et l’élément Bois sont présents pendant 3 mois. Il convient de laisser vivre en nous cette expression énergétique. Observons pour cela les différentes analogies relatives à l’énergie du Bois et voyons de quelles manières elles sont à l’œuvre.

 

Le climat : le vent

Le vent est l’influence climatique associé au Bois et au printemps. Il peut s’allier au froid, à la chaleur ou à la sécheresse selon sa provenance. Vent du Nord, d’Ouest, d’Est ou du Sud, le souffle unique se charge, en caressant la planète, de mille forces, odeurs et sons. Médiateur impalpable, le vent, « l’air de rien », nous mobilise (…)

Bien qu’invisible, le vent, maitrisé par l’homme, permet à celui-ci de développer sa créativité, dans les domaines de la navigation ou de l’aéronautique par exemple. Savoir ainsi « prendre le vent », accepter cette mobilité, nourrit le Bois en nous. Son utilisation est quotidienne puisqu’il fait tourner les moulins et les éoliennes, qu’il attise le feu, sèche les poteries, le linge et la terre. Musicien et poète, le vent donne naissance à mille mélodies au cœur des feuillages et des champs de blé ; il siffle le long des parois rocheuses et gronde dans les cheminées. « Jeune yang » de l’espace, le vent libère l’homme de la pesanteur et l’aide à devenir oiseau sous ses ailes de nylon. Farceur et enjoué, il fait danser au ciel les cerfs-volants  et ballons d’enfants, supports bariolés de nos rêves d’envol et d’élévation. Messager, sous les traits d’un ange joufflu qui chuchote à l’oreille, il tintinnabule dans nos carillons, et véhicule les paroles sacrées des moulins à prières.

 

Parmi toutes ces qualités, la mobilité s’avère une des caractéristiques majeures du vent. Se déplaçant sans cesse, le vent convivial et serviable s’allie à l’eau, au feu et à la terre, transporte les pollens et les graines, les parfums et les sons. Cette activité et cet enthousiasme sont aussi les atouts du printemps et de la puissance de l’élément Bois en nous. Lorsque les fonctions du foie et de la vésicule biliaire (organes associés au Bois) sont équilibrées, le désir de créer se fait sentir : jaillissement d’idées avec l’envie de les transmettre. Mobilité d’esprit, besoin de mouvements et de changements. Cette vivacité, nous en faisons l’expérience lorsque nous subissons l’attaque du vent ; les symptômes seront violents : douleurs aigües, maux de tête, fièvre ou frissons. Le déplacement constant de la douleur signe typiquement la perturbation de l’énergie Bois dans notre corps. Tantôt un point de coté à gauche, tantôt à droite puis le lendemain des maux de tête puis des crampes aux mollets, une douleur d’épaule. L’attaque perverse du vent sur le corps se fait pas l’intermédiaire de la peau. Les vents pénètrent particulièrement par les « points du vent », situés dans la nuque et le haut du dos ; c’est pourquoi il est judicieux de toujours porter un châle ou une écharpe dans une pièce climatisée ou en courants d’air. Couvrez le haut de votre dos et votre nuque les jours de grand vent, surtout si vous vous sentez fatigué et vulnérable. L’influence du vent se traduit aussi sur le plan psychique, phénomène très marqué dans certaines régions où, par grand vent, les gens manifestent de l’énervement ou de la dépression.

 

Le mouvement

L’énergie du printemps nourrit d’une façon privilégiée le foie et la vésicule biliaire. Selon la loi des correspondances, du bon fonctionnement de ces organes dépendent l’élasticité et la vigueur musculaire et tendineuse. Mais l‘inverse est vrai, toute activité physique qui privilégie les étirements musculaires permettra à l’énergie du foie de circuler librement. Les muscles consommant beaucoup d’oxygène, il est nécessaire d’accompagner tout étirement de respirations profondes. ( …) le Métal (poumon) contrôlant le Bois (foie), l’activité du foie est aussi tempérée, équilibrée par une bonne respiration.

Attitude-Bois : la marche.

La marche est préconisée car elle permet de se délier, de se délasser, de se dégourdir. Elle nous libère de l’emprise hivernale et mobilise un très grand nombre de muscles. Si la marche est reconnue comme activité en correspondance avec l’élément Bois, elle sera, en excès, préjudiciable au foie. En effet, selon le principe d’équilibre yin-yang, toute démesure entraine l’apparition d’un phénomène opposé, le yin à l’extrême se transforme en yang et vice versa. Les idéogrammes relatifs à la marche printanière font d’ailleurs référence à la marche « dans la cour », ce qui veut dire qu’il n’est pas souhaitable de se lancer dans un marathon ou une course en haute montagne dès les premiers beaux jours (activités préférables en été).

Pour tirer un maximum de bienfaits de cet acte si simple en apparence, il nous faut marcher d’une façon consciente. …  Si de simples considérations sur l’activité mécanique du corps et des règles de physique élémentaires ne sont pas prises en compte, le bipède en marche subit la pesanteur (force de gravité) tant bien que mal. L’aimant terrestre nous permet de garder les pieds sur terre, mais quelle est notre réaction face à cette attirance ? ….. combien d’autres muscles restent crispés pour tenir l’équilibre?

Il faut aussi considérer l’attitude psychologique du marcheur, puisque celle-ci subit ou conditionne le mouvement du corps. Lorsque nous marchons, c’est en général vers un but. Notre mental est donc absorbé par la vision de cet objectif et le corps, mû par cette intention, ne représente qu’un véhicule. Selon que cet objectif, ce lieu, cette rencontre sont appréhendés avec plaisir, impatience ou crainte, tout le haut du corps aura tendance à se pencher insidieusement vers l’avant ou l’arrière, entrainé par le « poids » de nos considérations mentales. Les personnes soucieuses par exemple, ou pressées par le temps, ont tendance à marcher en portant le haut du corps en avant ; attitude qui ne fait qu’entretenir le stress intérieur, car ni la tête ni les projets ne peuvent avancer plus vite que les pieds.

 

Le foie, organe yin, est considéré dans sa fonction comme un pionnier, celui qui ouvre le chemin. Il stocke le sang et le distribue harmonieusement au reste du corps. Il assiste en cela le cœur. Appelé aussi « général des armées », il planifie tous les cycles de développement et élabore les stratégies de défenses de l’organisme. Il procède aussi à l’élimination des toxines.

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Si le foie et la vésicule biliaire ne sont pas spécifiquement considérés au printemps, leur  énergie très puissante à cette saison aura tendance à stagner. L’énergie du foie si elle n’est pas harmonieusement distribuée dans le corps pourra se bloquer dans le foie, engendrant, par retenue du sang, des problèmes de menstruations, par exemple, ou de raideurs musculaires (tendineuses). Ou encore l’énergie du foie va monter vers le haut du corps et se transformer en « Feu », lequel provoquera insomnies, maux de tête et perturbations émotionnelles, telles que l’irritabilité ou la colère. Le fait de conserver au printemps un rythme similaire aux autres saisons peut engendrer la stagnation de l’énergie puissante du foie, vous transformant en « cocotte minute »..soupirs constants, sautes d’humeur, impatience.

L’œil est appelé « l’orifice du foie ». Les yeux sont en quelque sorte les fenêtres du foie, ouverture et fermeture avec l’extérieur. Les capacités visuelles d’un individu nous renseignent sur l’énergie de son foie et toutes les perceptions visuelles nourrissent l’énergie de cet organe. Les larmes étant le liquide relatif à l’énergie du foie, le fait de pleurer facilement ou de ne pas pouvoir pleurer dénote un déséquilibre du fonctionnement hépatique.

Le vert – ou bleu-vert – est associé au foie.

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Aux organes Bois (Foie et Vésicule Biliaire) reviennent respectivement le pouvoir de planification et de décision. Ces deux facultés doivent aller de pair pour rendre l’action efficiente.(…) L’esprit d’initiative, d’engagement dépend également de la vésicule biliaire. Le Bois, étant le support du Feu, ces facultés vont nourrir efficacement l’activité mentale liée au cœur et ainsi la clarté d’esprit, la lucidité et le calme accompagneront nos décisions.

Sur le plan émotionnel, l’impatience, la colère et l’irritabilité seront le lot d’un foie déréglé, tandis que la rage, la colère rentrée exprimera un déséquilibre de la vésicule biliaire. Nous parlions autrefois d’un tempérament bilieux. Le sentiment de frustration, d’insatisfaction ainsi que la jalousie sont aussi des expressions pouvant émaner de ces organes.

 

Extrait du « Guide du bien-être selon la médecine traditionnelle chinoise » P284 Dr Yves Réquéna et Marie Morel

 

Il était une fois un TIGRE

Un tigre tapi en nous, à l’affut ; pas n’importe quel tigre, un tigre blanc, de la couleur du ciel en automne, de la couleur de la blanche Vénus, de la couleur de l’élément Métal, de l’argent.

L’énergie de l’élément Métal de l’automne, de l’ouest, de Vénus, s’incarne dans le Poumon. Le tigre le représente, blanc parce que pur et intègre, symbole de la droiture et du courage.

Le Poumon est la maitre de l’énergie. C’est lui qui décide de la mesure de l’énergie et de son débit dans les méridiens. Il répond ainsi à l’énergie de l’automne qui s’inscrit dans un palier fixe, moment où la nature vient en déclin, simplement parce que la sève redescend. Le Poumon fait pareil dans le corps, il induit un mouvement de descente de l’énergie vers le bas du corps. On dit que l’énergie de l’automne durcit et rétracte, comme cela se voit dans la végétation ; son action est d’éparpiller, de rafraichir.

Par l’intermédiaire du Poumon, l’élément Métal va s’exprimer de la même façon. S’il fait descendre l’énergie, s’il rafraichit, c’est pour nous montrer le sens de la mesure, de la rigueur. Le Poumon induit le sens des réalités, la qualité d’être raisonnable, de laisser l’anarchie et le désordre pour se donner des règles, une méthode, une logique pour agir et aller loin et longtemps.

On dit que l’élément Métal s’accorde avec la tristesse. C’est vrai s’il on analyse cette émotion comme le frein, la source de tout ralentir dans ses entreprises et de « rafraichir » comme une douche froide l’excès d’enthousiasme dont nous sommes victimes ou bien notre entourage. Mais le Métal correspond au combat entre l’obscurité et la lumière pour faire sortir la vérité, il est digne et inspire le courage. En parallèle, le Poumon suscite l’humeur joyeuse, mais pas n’importe quelle joie, celle que procure la satisfaction du devoir accompli. Rappelons que le qi de l’automne a la qualité de « purifier ».

L’élément Métal est stimulé en nous par la couleur blanche, la saveur piquante, la viande de cheval, l’avoine. Il donne son énergie au Poumon, mais aussi au Gros Intestin, à la peau, aux poils et aux cheveux. Le Poumon commande au nez, à l’odorat et à la voix.

L’heure tigre du poumon est de 3h à 5h, et l’heure Chat (ou Lièvre) du Gros Intestin est de 5h à 7h.

Le Poumon est au centre d’un triangle, entre l’odorat, l’intériorisation et la voix qui ouvrent plusieurs possibilités d’épanouissement.

Nous pouvons développer l’élément Métal par les parfums en nous rendant sensibles aux odeurs, en sachant discriminer chaque arome, chaque essence d’un plat ou d’un parfum, ou d’un thé, ou d’une sauce épicée. Grace à l’intériorisation et à la voix, nous pouvons produire des sons, des mélodies, des rythmes : qualités qui peuvent faire de nous de bons musiciens. Enfin, nous pouvons apprendre à placer notre voix, pour parler, pour chanter.

Tout ce que nous ferons dans cette direction : parfums, musique et rythmes, chant et voix, sera une façon de fortifier le Métal en nous. D’ailleurs quand le Poumon est en vide, la voix est faible, elle fatigue, on ne peut pas la forcer ; raison de plus pour la travailler et fortifier l’organe.

Les mathématiques, les exercices de logique, les mots croisés, les contes fortifient le Métal en nous. Et toutes les fois que nous prenons de grandes décisions -comme de petites d’ailleurs- que nous nous organisons de façon méthodique pour structurer notre vie, chaque fois que nous mettons de l’ordre dans nos placards, nos armoires, notre bibliothèque, dans nos papiers, nous répondons favorablement à la demande de notre élément Métal et nous lui apportons de l’énergie. Quand le plus dur est fait, que tout est en ordre, nous respirons, comme on dit. La satisfaction de la tâche accomplie et le souci de l’ordre nourrissent notre élément Métal qui aime aussi la précision, la discipline, la rigueur, la morale.

Une personne déterminée par l’élément Métal n’est pas très émotive, elle a du sang froid, elle maitrise, elle se contrôle bien dans ses actes et ses paroles.

La personne Métal s’économise dans son énergie ; mais elle est aussi économe avec son métal sonnant et trébuchant.

Elle préfère la méthode à l’improvisation, la discipline à l’anarchie, l’objectivité à l’excès d’émotions subjectives ; elle est préoccupée de cultiver la sérénité, la rigueur est d’obéir au devoir. La loi, c’est la loi.

L’élément Métal nous force à respecter l’ordre établi et assure le rôle de garde-fou et de rail de sécurité contre nos débordements, nos excès.

Lorsque l’énergie du Poumon est en excès, il peut y avoir une bronchite aigue, hypertension, constipation, diabète.

Lorsque l’énergie du Poumon est en vide, c’est tristesse, pessimisme, faiblesse chronique des poumons, asthme, sinusite, maladies de peau.

 

 

La suite à la prochaine saison…

 

Bon Qi !